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La critique néokantienne de Kant et l’instauration d’une théorie conceptualiste de la perception
Ist Teil von
Dialogue - Canadian Philosophical Association, 2010-09, Vol.49 (3), p.413-433
Ort / Verlag
New York, USA: Cambridge University Press
Erscheinungsjahr
2010
Link zum Volltext
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
RÉSUMÉ : L’objectif de cet article est de contribuer à l’exploration de l’arrière-plan historique du conceptualisme contemporain. Il suggère qu’un pas en avant peut être fait en direction d’une compréhension plus prometteuse de cet arrière-plan historique si nous portons notre attention, non pas sur la position ambiguë et controversée de Kant, mais sur la position non ambiguë de certains représentants du néokantisme classique. L’hypothèse défendue ici est que les critiques de l’esthétique transcendantale formulées par les néokantiens Paul Natorp (1854–1924) et Bruno Bauch (1877–1942) peuvent être considérées comme une source historique importante de ce que l’on appelle aujourd’hui le «content conceptualism» (en particulier dans la version qu’en a donnée McDowell), dans la mesure où elles impliquent directement l’idée que les contenus de la perception sont des contenus conceptuels. ABSTRACT : This paper contributes to explor the historical background of contemporary conceptualism. It suggests that a step forward toward a more promising understanding of this historical background can be made if we focus, not on the much-discussed, controversial position of Kant, but rather on the straightforward position of some main representatives of classical neo-Kantianism. My main hypothesis is that criticisms of Kant’s transcendantal aesthetics coming from Paul Natorp (1854–1924) and Bruno Bauch (1877–1942) may be regarded as a significant historical source for the so-called “content” conceptualism (especially in McDowell’s version), insofar as they imply that the contents of perception are conceptual contents.