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La principale difficulté, pour qui cherche à étudier la sorcellerie du xvie et du xvne siècle dans son état brut, réside dans l'inadéquation des sources à cet objectif : les sorciers n'ont laissé de relations que traduites par leurs juges, maîtrisées et réparties par ceux-ci dans des formulaires soigneusement préparés par leurs prédécesseurs depuis la fin du Moyen Age. Nous connaissons surtout la
sorcellerie réprimée,
et nous l'analysons volontiers comme un « crime » contre la société . A la suite de Jules Michelet, certains auteurs nomment encore la sorcière « fille de la misère », et en font une révoltée sociale . D'autres nuancent ce point de vue en qualifiant les sorciers de refoulés sociaux . Pourtant, la sorcellerie ne me paraît pas, avant le dernier tiers du xvie siècle, une étrangère ou une intruse.