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Revue de littérature comparée, 2005, Vol.313 (1), p.75
2005

Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Un comparatiste à New York : les carnets inédits de Jean-Marie Carré (1922-1923)
Ist Teil von
  • Revue de littérature comparée, 2005, Vol.313 (1), p.75
Ort / Verlag
Paris: Éditions Klincksieck
Erscheinungsjahr
2005
Link zum Volltext
Quelle
EZB Electronic Journals Library
Beschreibungen/Notizen
  • Carré doit accepter son horaire de 4 heures hebdomadaires, et non pas 3, comme prévu (inde irae...), mais il a pu les grouper ; le 14, visite au Barnard College ; le 21, échappée au Canada (Ottawa, Montréal], sous la neige, « presque comme dans Maria Chapdelaine », « on se sent déjà un peu chez soi », pour parler de Verlaine ; le 14. novembre à Boston, mais le conférencier entre en concurrence déloyale avec le match de football Princeton-Harvard ; le 18, conférence à l'Alliance française de Baltimore, le 20, à Orange (New Jersey) ; du 22 au 26, visite de Georges Clemenceau ; le 30, fête du Thanksgiving day qui est devenu le Thanksgiving turkey ! ; le 10 décembre, conférence à l'Alliance française de Worcester (Massachussets) sur Verlaine ; le 11, à Troy devant vingt personnes qui n'ont pas compris le français (« Nous sommes les itinérants de la littérature ») ; le 12, à Albany, avec « un merveilleux paysage d'hiver » ; les 14 et 18, conférences sur Pasteur et le 19, départ pour la Floride (il n'y aura rien sur ce voyage : « Sur le séjour en Floride, voir les lettres écrites à Maubert » ; entendons : Début de l'année 1923 avec une conférence le 8 janvier au Cercle Rochambeau ; le 16, conférence à Yale sous cinquante centimètres de neige, mais il y a les manuscrits de Fenimore Cooper à la bibliothèque qui valent le détour ; fin janvier : « semaine de dîners » sur laquelle se termine de façon abrupte le premier cahier. 6 février : anniversaire du traité d'alliance « ou plutôt d'amitié » entre les États-Unis et la France fêté à l'Alliance française ; le 12, conférence au Cercle Rochambeau sur Chateaubriand en Amérique ; le 18, spectacle donné par les étudiants au Barnard College ; le 8 mars, inauguration du French Club au Barnard College ; Ie 20, dernière conférence sur Maeterlinck, « amphithéâtre comble » ; le 26, conférence à Philadelphie : à retenir la collection Joseph Widener, « un boucher en gros qui plaça son argent dans les lignes de communication », « qui a fait fortune », dans un palais Louis XIV ; les 29 et 30, conférence à Ann Arbor ; le 31, Chicago, arrivée avec « des stalactites au toit du Pullman » ; le 3 avril, Saint-Paul et Minneapolis ; le 4 à Duluth ; le 8, excursion aux chutes du Niagara, apothéose que ne dissipe pas la relecture d'Atala à l'hôtel ; le 21, « soirée française » au French Club du Barnard College (chansons et La Paix chez soi de Courteline) ; le 29, découverte éblouie de Washington ; le 1^sup er^ mai à Mont Vernon, nouvelle émotion dans des lieux où souffle l'esprit de Washington ; le 3 mai, excursion obligée à la Statue de la Liberté (« Bateau sale. Il faudrait aussi reprendre les mémoires du maître, F. Baldensperger, Une Vie parmi d'autres (Parts, L. Conard, 1940), prêtes en 1935, est-il précisé, où « ma découverte de l'Amérique » coïncide avec une autre, celle d'une « présence non point germanique, mais allemande, mais prussienne » (p. 227, 231, 232, nous sommes donc en 1913), où il se met à parler anglais, la langue du pays, lorsqu'on lui crie de parler Auf deutsch à lui, le Vosgien de Saint-Dié (son patronyme lui a joué des tours, et il ne peut pas toujours se présenter sous le nom de plume, Baldenne), où sa femme joue des « lieds », mais de Duparc, « si sensibles », et du Debussy, du Chausson, du Ravel (« il semblait que même l'immense Wagner, mais surtout Brückner et Brahms fussent délogés de quelques positions dominantes par cette musique subtile et fine, transparente parfois à force de témérité, mais nuancée et suggestive à souhait » : on appréciera l'adjectivation qui cerne une essence française). Trois soirées exceptionnelles méritent une place à part : un « admirable » concert donné par Rachmaninoff au Carnegie Hall : « Nous avons été émerveillés » (II, 67) ; Boris Godounov au Metropolitan avec Chaliapine qui figure en photo collée dans le deuxième carnet (II, 119), spectacle qui amène Carré à bien dissocier l'artiste du livret : d'une part, « une voix merveilleuse, pathétique, détachant son timbre riche et chaud, moelleux et grave, sur l'orchestration humaine des choeurs » ; d'autre part, « Boris, c'est Chaliapine, mais c'est aussi toute la Russie, moutonnière, grégaire, le troupeau » ; enfin, le Tsar Fyodor d'Alexis Tolstoï donné par Stanislavsky qui enthousiasme Carré mais « choque un peu » Paulette qui préfère le Boris Godunoff(sic) de Moussorgski : Ici, peu ou pas de décor, pas de choeurs, pas de scènes populaires, pas de romantisme [...]
Sprache
Französisch
Identifikatoren
ISSN: 0035-1466
eISSN: 1965-0264
DOI: 10.3917/rlc.313.0075
Titel-ID: cdi_proquest_journals_205894255
Format

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