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Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
College Students' Memory for Vocabulary in Their Majors: Evidence for a Nonlinear Relation Between Knowledge and Memory
Ist Teil von
  • Canadian journal of experimental psychology, 2004-09, Vol.58 (3), p.181-195
Ort / Verlag
Old Chelsea, PQ: Canadian Psychological Association
Erscheinungsjahr
2004
Quelle
MEDLINE
Beschreibungen/Notizen
  • The effect of domain knowledge on students' memory for vocabulary terms was investigated. Participants were 142 college students (94 education majors and 48 business majors). The measure of domain knowledge was the number of courses completed in the major. Students recalled three different lists (control, education, and business) of 20 words. Knowledge effects were estimated controlling for academic aptitude, academic achievement, and general memory ability. Domain-specific knowledge consistently predicted recall, above and beyond the effect of these control variables. Moreover, nonlinear models better represented the relation between knowledge and memory, with very similar functions predicting recall in both knowledge domains. Specifically, early in the majors more classes corresponded with increased memory performance, but a plateau period, when more classes did not result in higher recall, was evident for both majors. Longitudinal research is needed to explore at what point in learning novices' performance begins to resemble experts' performance. Depuis que deGroot (1966) a comparé la mémoire des configurations de jeu des joueurs d'échecs experts à celle des débutants, voici près de 40 ans, nombre de chercheurs ont mis en regard la performance d'experts et celle de débutants dans un éventail de domaines. Leurs études, entre autres, montrent que les experts devancent les débutants par le volume de renseignements appris et retenu dans leur champ de connaissance ( Van Overschelde & Healy, 2001 ). Par contre, les enquêtes expérimentales sur la relation entre la connaissance et la mémoire (voir à ce propos DeMarie-Dreblow, 1991 ; Muir-Broaddus, Rorer, Braden & George, 1995 ) n'ont pas prouvé l'existence d'un lien causal entre elles. En clair, la progression de la connaissance ne donne pas lieu dans tous les cas à l'amélioration de la mémoire. Trois limites des études sur les experts et les débutants sont susceptibles d'expliquer l'écart entre les enquêtes corrélationnelles et les enquêtes expérimentales. D'abord, le plus souvent, la performance des participants n'est évaluée que dans un seul domaine. Deuxièmement, la plupart des études ne comparent que des experts et des débutants (à l'exclusion d'individus qui possèdent une connaissance moyenne). Troisièmement, connaissance et intérêt sont normalement confondus, car ceux qui deviennent experts dans un domaine y portent normalement un grand intérêt. La présente étude 1) a porté sur des étudiants de premier cycle dont la connaissance se situait sur une vaste échelle (allant de nulle à l'étude du domaine durant, au plus, quatre ans) et a visé le savoir-faire dans deux domaines distincts; 2) a départagé les effets de l'intérêt de ceux de la connaissance en tenant compte de la situation de débutants qui portaient de l'intérêt au domaine (c'est-à-dire, qui avaient déclaré leur majeure mais n'avaient pas encore pris de cours dans le domaine); 3) a contrôlé l'habileté, la réalisation et la mémoire générale afin de constater si les effets de la connaissance étaient toujours observables. Le nombre de cours réussis par les étudiants dans leur majeure a servi à évaluer de façon continue leurs connaissances. Cette donnée était une mesure objective que confirmait un examen de leurs relevés de notes. La connaissance a également été évaluée sur la base du caractère familier des mots pour les étudiants. Aux fins de cette dernière mesure subjective, les étudiants devaient déclarer s'ils croyaient connaître ou ignorer le sens de chaque mot. Nous nous sommes reportés aux estimations fournies par les enseignants de la fréquence de l'utilisation des termes pendant les cours pour évaluer l'exposition des étudiants au vocabulaire. Nous avons pu ainsi valider l'enseignement continu du vocabulaire pendant les programmes d'études. Comme la connaissance était quantifiée par l'application d'échelles de mesure continues, nous avons pu vérifier l'existence de rapports non linéaires entre les mesures de la connaissance et les mesures de la mémoire. L'étude a porté sur 142 étudiants (dont 94 en sciences de l'éducation et 48 en gestion des affaires) d'un petit collège d'enseignement général. Ils étaient invités à se rappeler 20 mots sur chacune de trois listes distinctes (contrôle, éducation, affaires). Nous avons évalué les effets de la connaissance en contrôlant l'aptitude (soit l'écart réduit des résultats obtenus aux examens ACT ou SAT), les résultats d'études (la moyenne des notes obtenues) et la mémoire générale (la capacité à se rappeler les mots sur la liste de contrôle). La connaissance propre au domaine s'est révélée être un prédicteur constant de la remémoration, et les résultats s'y rapportant étaient sans cesse supérieurs à ceux qui concernaient les variables de contrôle. Qui plus est, les modèles non linéaires ont représenté, mieux que les autres, la relation entre la connaissance et la mémoire, et des fonctions étroitement comparables ont prédit la remémoration dans les deux champs de connaissance. Notamment, les étudiants qui avaient suivi un grand nombre de cours au début de leur programme majeur ont obtenu de meilleurs résultats que les autres à la remémoration, quoique l'atteinte d'un plateau ait été observée relativement aux deux majeures, soit au moment où l'augmentation du nombre de cours ne se traduisait plus par une remémoration améliorée. La constatation du plateau était intéressante, car le vocabulaire du domaine continuait à être enseigné au cours de la période, et les étudiants ont déclaré que les termes leur devenaient de plus en plus familiers à ce moment. L'existence du plateau pourrait éventuellement éclairer la relation incohérente observée à l'occasion entre la connaissance et la mémoire. Ainsi, si DeMarie-Dreblow (1991) et Muir-Broaddus, Rorer, Braden et George (1995) testaient et remaniaient la connaissance d'étudiants dont la plupart se situaient dans la moyenne, il est possible qu'ils les aient exposés à de nouvelles connaissances au cours d'une période dite « de plateau ». Lorsqu'un plateau est atteint, l'observateur est susceptible de constater une évolution de la connaissance à laquelle ne correspond aucun changement de la capacité de remémoration. Grâce à sa conception singulière, la présente étude a mis en lumière des aspects importants de la relation entre la connaissance et la mémoire. Il faudra effectuer des recherches longitudinales pour déceler le moment où le rendement du débutant en apprentissage commence à ressembler à celui de l'expert.

Weiterführende Literatur

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