Sie befinden Sich nicht im Netzwerk der Universität Paderborn. Der Zugriff auf elektronische Ressourcen ist gegebenenfalls nur via VPN oder Shibboleth (DFN-AAI) möglich. mehr Informationen...
Hand injuries due to firework devices: A series of 58 cases
Ist Teil von
Chirurgie de la main, 2014-04, Vol.33 (2), p.124-129
Ort / Verlag
France: Elsevier SAS
Erscheinungsjahr
2014
Quelle
MEDLINE
Beschreibungen/Notizen
Fireworks or firecrackers can cause serious accidents. They are classified from K1 to K4 according to the amount of powder they contain. In Alsace (France), a type-K1 firecracker is available on the free market and the K2 and K3 ones are prohibited. The aim of this study was to reveal the effects of measures taken in order to prevent repercussions related to hand injuries caused by fireworks. Patients who fell victim to firework incidents have been recorded since 2006, starting date of the prevention campaign. Records have been taken on the circumstances, the group of firecracker, the level of injury and the severity of the injury in four stages. Our series included 62 hands from 58 patients (average age: 25 years), including two women. Most of them sustained their injury during the night of New Year's Eve. The study dealt with 21 K1, and 35 K2 or K3. We registered 29 cases of grade I, 2 grades II, 21 grades III and 9 grades IV. One patient died. The numbers of consultations, K2/K3 injuries and number of surgeries increased from 2006 to 2012. Our results show that firework-related injuries to the hand are serious, pluridigital, multistage and/or bilateral. Prevention was ineffective but should be improved and strengthened, as a total ban on fireworks is a counterproductive measure.
Les artifices de divertissement, pétards ou feux d’artifice, peuvent provoquer des accidents graves. Ils ont été classés de K1 à K4 en fonction de leur quantité de poudre. En Alsace, les K1 sont en vente libre, les K2 et K3 interdits. Le but de ce travail était d’étudier l’effet de la prévention sur l’incidence des lésions des mains provoquées par les artifices de divertissement. Les patients, victimes de pétards, ont été recensés à partir de 2006, date de début d’une campagne de prévention. Ont été notés les circonstances, le groupe du pétard, le niveau lésionnel, la gravité en quatre stades. Notre série comportait 62 mains chez 58 patients, âgés en moyenne de 25ans, dont deux femmes. La plupart étaient blessés lors de la Saint-Sylvestre. Il s’agissait de 23 K1 et 35 K2 ou K3. On notait 29 grades I, 2 grades II, 21 grades III, et 9 grades IV. Un patient était décédé. Les nombres de consultations, de lésions par K2/K3 et d’opérés ont augmenté de 2006 à 2012. Nos résultats montrent que les lésions de la main par artifices de divertissement sont graves, pluridigitales, multiétagées et/ou bilatérales. La prévention a été inefficace, mais devrait être améliorée et renforcée, car l’interdiction totale des artifices de divertissement est une mesure contreproductive.