Details

Autor(en) / Beteiligte

• Genicon, C.
• Meynard, J.-B.
• Duron, S.
• Haus-Cheymol, R.
• Ollivier, L.
• Le Goff, C.
• Pollot, E.
• Bel, J.-C.
• De Laval, F.
• Decam, C.
• Migliani, R.
• Mayet, A.

Titel

Feedback on the management of the 2011 measles outbreak by French military general practitioners: An evaluation study

Ist Teil von

• Revue d'épidémiologie et de santé publique, 2014-04, Vol.62 (2), p.119-126

Ort / Verlag

Issy les Moulineaux: Elsevier Masson SAS

Erscheinungsjahr

2014

Quelle

MEDLINE

Beschreibungen/Notizen

• Preventive measures were implemented in the French armed forces to limit the measles outbreak that occurred in 2010 and 2011. This study aimed to obtain feedback concerning the management of this outbreak by the French military general practitioners. A cross-sectional study was conducted among the general practitioners (GPs) in military units located in metropolitan France. The 60 military units that reported at least one measles case in 2011 were included. Data were collected using self-administered questionnaires. The acceptance of preventive measures against measles was good (measures “totally justified” for 77.8%) and most of the military GPs considered that the outbreak had no significant impact on their activities. The management of measles cases was perceived as not very problematic but difficulties were encountered in the identification of contacts around cases (48.1% of respondents) and in the identification of vaccine recipients among these contacts (more than 80% of respondents reporting difficulties in the collection of measles and vaccination histories). The organization of vaccination around cases was also perceived as difficult. Preventive measures around measles cases were well accepted by the military GPs, which could reflect their preparedness in the face of the outbreak. However, vaccination did not seem to be well understood or accepted by military patients, underlining the essential role of military GPs in patient information. Difficulties in the collection of vaccination and measles histories among contacts could be overcome by an early transcription of individual medical records in the military medical files of newly enlisted personnel. A more generalized use of oral fluid testing devices, which can be shipped at ambient temperature, would simplify diagnosis in the armed forces. Des mesures préventives ont été mises en place dans les armées françaises pour limiter l’impact de l’épidémie de rougeole survenue en 2010–2011. L’objectif de l’étude était d’obtenir un retour d’expérience de la gestion de cet épisode par les médecins généralistes (MG) militaires. Une étude transversale a été conduite auprès des MG exerçant dans les unités militaires de France métropolitaine. Les 60 unités qui avaient déclaré au moins un cas de rougeole à la surveillance épidémiologique des armées ont été incluses. Les données étaient recueillies à l’aide d’un questionnaire anonyme. Les mesures préventives mises en place contre la rougeole étaient bien acceptées (« totalement justifiées pour 77,8 %) et la plupart des MG considéraient que la gestion de l’épidémie n’avait eu que peu d’impact sur l’activité de leur service médical. La gestion des cas était perçue comme relativement simple mais des difficultés ont été rencontrées dans l’identification des sujets contacts autour des cas (48,1 % des répondants) et dans l’identification des sujets à vacciner parmi ces contacts (plus de 80 % des MG rapportant des difficultés de recueil des antécédents de rougeole et du statut vaccinal). L’organisation de la vaccination était aussi perçue comme difficile. Les mesures préventives mises en place autour des cas de rougeole apparaissaient bien acceptées par les MG militaires, ce qui pourrait refléter leur bonne préparation face à l’épidémie. Cependant, la vaccination semblait mal comprise et acceptée par les patients, ce qui souligne le rôle essentiel du MG dans l’information des patients. Les difficultés de recueil des antécédents de rougeole et du statut vaccinal pourraient être contournées par une retranscription précoce, dès l’incorporation des militaires, des données du carnet de santé dans le dossier médical. Une utilisation accrue des tests salivaires de détection, qui s’affranchissent de la chaîne du froid, simplifierait enfin la démarche diagnostique en milieu militaire.