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Contrôle, conservation, impérialisme, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2019, 458 p. Dans cet ouvrage, l’historienne Violette Pouillard se donne l’ambition de faire une histoire des animaux par les animaux, issue de ses recherches de thèse qui portaient sur la captivité des animaux du xixe siècle à nos jours sous la direction d’Éric Baratay et de Chloé Deligne. Les animal studies ont ainsi réhabilité les animaux en tant que figures et acteurs historiques : d’être passif, d’objet de démonstration, l’animal est devenu, comme défini par Bruno Latour, « actant » et « social ». Déjà, au début du xixe siècle, des sources décrivent le souci des naturalistes pour la captivité des animaux et la maltraitance infligée, qui s’assuraient tout de même que l’animal restât un spectacle favorable pour les spectateurs de la ménagerie, lieu public par excellence. D’ailleurs, la chercheuse démontre que les autorités et populations locales coopèrent et souligne leur position de sujétion sociale et économique face aux pouvoirs coloniaux – mais sans amener la réflexion sur le mode de pensée qui est le leur au sujet des animaux, propre à ces populations locales en dehors de tout impérialisme.