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Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Fosfomycine : résistance versus virulence dans la pyélonéphrite expérimentale à Escherichia coli
Ist Teil von
  • Médecine et maladies infectieuses, 2017-06, Vol.47 (4), p.S91-S91
Ort / Verlag
Paris: Elsevier SAS
Erscheinungsjahr
2017
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
  • La fosfomycine [Fos] est indiquée en première intention dans les cystites non compliquées, et largement utilisée. Malgré la fréquence élevée de mutants résistants sélectionnés spontanément in vitro, la prévalence de la résistance à la Fos parmi les souches de E coli isolées d’infections urinaires reste très faible. Ces données paradoxales pourraient s’expliquer par un coût biologique de la résistance à la Fos. Trois groupes de souches de E. coli ont été étudiés : 2 groupes d’isolats cliniques respectivement de phénotype multi-sensible et multi-résistant, et un groupe avec la souche E. coli CFT073 et des dérivés isogéniques résistants à la Fos sélectionnés in vitro. Les CMI de la Fos ont été déterminées par microdilution en présence de 25mg/L de glucose-6-phosphate. Les gènes habituellement impliqués dans la résistance à la Fos (murA, glpT, uhpT, cyaA, ptsI et uhpA) ont été séquencés et la recherche du gène fosA3 a été réalisée par PCR. Dix-huit gènes de virulence représentatifs des principales souches de E. coli uropathogènes ont été recherchés par PCR. Le fitness des souches a été évalué in vitro par réalisation de courbes de croissance et mesure du taux de croissance maximal. In vivo, nous avons étudié le taux d’infection dans un modèle murin de pyélonéphrite par voie ascendante. La virulence était définie par un taux de souris infectées supérieur à 60 %. Les CMI de la Fos des souches variaient de 0,5 à plus de 1024mg/L. Différentes mutations ont été retrouvées parmi les souches cliniques dans les gènes glpT, uhpT, cyaA et ptsI, y compris chez des souches considérées comme sensibles mais avec des CMI de la Fos entre 8 et 32mg/L. Au contraire, certaines souches résistantes ne présentaient aucune mutation dans les gènes habituellement impliqués et séquencés dans notre étude. In vivo, il a été observé que les souches résistantes à la Fos avaient une diminution significative de 27,7 à 39,1 % (p<0,03) de leur capacité à produire une pyélonéphrite chez la souris, tant pour les souches cliniques multi-sensibles ou multi-résistantes que pour les mutants obtenus in vitro. Les souches sensibles à la Fos testées in vivo étaient toutes virulentes (13/13), tandis que les souches résistantes étaient soit virulentes (2/7) soit non virulentes (p<0,002). Cette différence ne s’expliquait pas par le nombre de facteurs de virulence, similaire entre les souches sensibles ou résistantes (p>0,9) et n’était pas prédite par la seule mesure du taux de croissance maximal in vitro. La résistance à la Fos est associée à une perte de virulence des souches de E. coli in vivo dans un modèle murin de pyélonéphrite ascendante, quel que soit le groupe de souches étudié, et ce même pour des souches considérées comme sensibles mais présentant des CMI de la Fos à 8mg/L et plus. Cette perte de virulence peut être atténuée chez certaines souches résistantes par l’acquisition probable de mutations compensatrices générant le risque de souches résistantes et virulentes. Par ailleurs, nos résultats suggèrent l’existence de mécanismes de résistance à la Fos encore inconnus.
Sprache
Französisch
Identifikatoren
ISSN: 0399-077X
eISSN: 1769-6690
DOI: 10.1016/j.medmal.2017.03.222
Titel-ID: cdi_proquest_journals_2104176846
Format

Weiterführende Literatur

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