Sie befinden Sich nicht im Netzwerk der Universität Paderborn. Der Zugriff auf elektronische Ressourcen ist gegebenenfalls nur via VPN oder Shibboleth (DFN-AAI) möglich. mehr Informationen...
La fonction d’ambassadeurs dans les traités juridiques italiens du XVe siècle : l’impossible représentation
Ist Teil von
Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen âge, 2009, Vol.121 (1), p.173-187
Ort / Verlag
PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon
Erscheinungsjahr
2009
Link zum Volltext
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
Jusqu’au milieu du XVe siècle, la fonction diplomatique n’a pas reçu de traitement spécifique dans la tradition savante du droit civil. Il est vrai que les cités italiennes peinaient à reconnaître la place des ambassadeurs dans le fonctionnement ordinaire du gouvernement urbain, alors même que le droit canon avait été amené très tôt à définir les conditions d’exercice de l’activité de légat. Le traité de Martino Garato da Lodi est, au milieu, du XVe siècle, le premier, en Italie, à réfléchir au statut juridique de l’ambassade et de la représentation extérieure. Il enregistre imparfaitement les mutations portées par l’amplification des relations interétatiques au sein de la péninsule et avec les puissances environnantes. Par petites touches, le traité manifeste la reconnaissance sommaire d’un changement de nature du métier d’ambassadeur, tout en restant formellement dans un cadre apparemment très traditionnel de réflexion sur l’argument. Le présent article examine ces légères variations et les met en relation avec la tradition statutaire italienne et le traité ultérieur de Ermalao Barbaro sur le métier d’ambassadeur.