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L'histoire de la Chine ancienne donne à voir nombre de possibilités d'organisation des connaissances, différentes de celles sanctionnées par la science moderne. Cet article se concentre sur les catégories de savoir que présentent les formes de biji (« Notes au fil du pinceau ») qui fleurirent au cours de la dynastie Song. On y compte quatre parties. Dans une première section, l'auteur suggère deux types de classement différents des notes au fil du pinceau des Song. Le premier repose sur leur structure tandis que le second prend en compte une dimension historique. Selon l'auteur, ce dernier classement reproduit l'opposition qui se manifeste en ce domaine entre les deux encyclopédies (leishu) que sont le Taiping yulan et le Taiping guangji. La seconde partie se penche sur l'impact du contexte historique de la dynastie Song, marqué par une diffusion importante de l'imprimerie par xylographie, sur la maturation du genre des « Notes au fil du pinceau ». Ce lien étroit entre développement nouveau de l'imprimerie et culture des biji est discuté par comparaison avec les leishu, qui manifestent le même phénomène. Dans une troisième section, l'auteur amorce une discussion des relations intertextuelles entre les biji. Il suggère que les auteurs Song de ces formes de texte commencèrent de fait progressivement à se lire les uns les autres, à se citer et à s'évaluer, formant ainsi une communauté imaginaire. L'article s'appuie sur l'exemple de Shen Gua discutant du sens de l'expression wugui d'un poème de Du Fu pour examiner comment la discussion se poursuit et s'amplifie dans une dizaine de biji des Song. La quatrième et dernière partie analyse des types différents de biji, comme des notes sur des sujets divers ou au contraire consacrées à un unique thème, ainsi que leur interaction pour apporter un éclairage à l'histoire des savoirs sous les Song. General knowledge and studies of myriad things (of heaven, earth, and human) in the history of knowledge were usually organized in patterns that do not readily fit into the conventional categories of "science" as we know them today. Sometimes, Chinese intellectuals or literati did form communities for studying subjects under categories easily recognized today. In most cases they did not form distinct communities for subject specific studies, nor did intellectuals always organize knowledge in patterns familiar to us today. This does not mean that studies written in "alternative forms" or organized in alternative patterns are irrelevant to the history of knowledge; on the contrary, many constitute an essential part of ancient Chinese knowledge. This paper outlines some general steps in understanding the body of texts today usually called biji (literally, "brush notes", or "pen notes"), which flourished in Northern Song China. Further consideration of these texts and how they contributed to the history of knowledge in Song China will also be discussed. Through the examination of these texts and how their emerging patterns of studies are organized according to principles that differ from our own today, they stimulate and challenge our modern conceptions of knowledge and science. 知識的歴史,除了我們近代科學所肯定的那些知識型態之外,遺有其他的可能嗎?其 實中國古代,有許多其他的可能、另類知識的歴史。在此篇論文裡,筆者將專注在宋 代歴史上「筆記」型態的知識類型。本文分成四個部分,第一,我對宋代筆記,提出 兩種不同的分類法,一個是結構性的、還有一個歴史性的分類。後者這種筆記的分 類,我相信,也對應了宋代「知識」的分類,如太平御覽和太平廣記二者在知識型態 上所呈現的不同。第二,然後在宋代雕版印刷大為流行的歴史環境中,我們來討論宋 代筆記文化成長背後的動力,遺有它如何與印刷術的新發展息息相關,而類書也有類 似的状況。第三,開始討論筆記之間的互文(imertextual)。我們提出在末代中,筆記作 者之間彼此的互相閲讀、互相評論與引用,事實上已經逐漸發展,形成一個「想像的 社群」。本文將以沈括討論杜甫詩中「家家養烏鬼」的「烏鬼」之意為例,討論沈括 之後末代十幾本筆記中如何繼續擴大評論「烏鬼」的意義。第四也是最後,本文要來 討論不同類型的筆記,如一般雜記型與單ー主題型的,彼此之間的互動,進而對宋代 知識史做出貢獻。我們將以沈括談書畫、還有米芾寫「書史」這兩種觀點為主,並旁 及一點唐宋的書畫史,來強調當時書法新評價觀點的形成。