Details

Autor(en) / Beteiligte

• GEORGE, Pierre

Titel

La revanche du Midi : le pari de Montpellier

Ist Teil von

• Annales de géographie, 1991-01, Vol.100, p.55-65

Ort / Verlag

Armand Colin

Erscheinungsjahr

1991

Quelle

Alma/SFX Local Collection

Beschreibungen/Notizen

• Montpellier fait partie de la guirlande des villes historiques jalonnant la route d'Italie en Espagne. Elle s'est contentée d'une vocation régionale pendant des siècles, dans l'enseignement et la pratique de la médecine. C'est au milieu du XXe siècle que s'opère la mutation décisive. Poussée à l'extension par l'installation de plusieurs milliers de rapatriés, à la fin de la guerre d'Algérie (1962), elle cherche d'abord des espaces urbains nouveaux (création de la « ville nouvelle » de La Paillade), ensuite une ouverture sur des activités performantes trouvant pour partie leurs racines dans la tradition médicale. Pour en assurer la promotion, la ville, qui se veut technopole, se dote d'espaces et de bâtiments de prestige, de fonction internationale : les nouveaux noyaux d'activité de gestion et d'habitation dégageant, sans lui nuire, le centre historique, Polygone, Antigone, le centre de réunion, de concerts et d'exposition, le Corum. Viennent ensuite, plus discrètement, les terrains d'usage technique, les parcs industriels, demain un débouché aménagé sur la mer, jusque-là peu fréquentée par les Montpelliérains (Palavas). Moins de 100000 habitants à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, le double quarante ans plus tard, au cœur d'une agglomération structurée de près de 250000 habitants et d'une zone d'influence de plus de 350000 habitants. Croissance spectaculaire, sans solution de continuité, d'une ville européenne qui retrouve le sens de sa position géographique sur la route d'Espagne, dans le Sunbelt français, un beau pari sur l'avenir. Montpellier forma parte de la guirnalda de ciudades históricas que jalonan la ruta de Italia a España. A lo largo de los siglos, se ha contentado con una vocación regional, en el campo de la enseñanza y la práctica de la medicina. Es a mediados del siglo XX cuando se opera la mutación decisiva. Empujada a la extensión por la llegada de miles de repatriados, a finales de la guerra de Argelia (1962), busca primero nuevos espacios urbanos (creación de la « ciudad nueva » de La Paillade), y luego una apertura hacia unas actividades de alto rendimiento que tengan por parte sus raíces en la tradición médica. Para conseguir la promoción de ellas, la ciudad, que ambiciona llegar a ser una tecnópolis, se dota de espacios y de edificios de prestigio con función internacional, — los nuevos núcleos de actividades de gestión y de habitación despejando, sin dañarle, el casco histórico — Polígono, Antigona, centros de reuniones, de conciertos y de exposiciones, el Corum. Más allá se encuentran, más discretos, los terrenos de vocación técnica, los parques industriales y, mañana, una salida hacia el mar, sitio poco visitado por los vecinos de Monpellier (Palavas). Menos de 100.000 habitantes en vísperas de la Segunda guerra mundial, el doble cuarenta años más tarde, en el corazón de une aglomeración estructurada de casi 250.000 habitantes y de una zona de influencia de más de 350.000. Desarrollo impresionante, sin solución de continuidad, de una ciudad europea que encuentra de nuevo el sentido de su posición geográfica en la ruta de España, en el Sunbelt francés, una gran apuesta sobre el porvenir.