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Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Carbon dioxide laser treatment for vulvovaginal atrophy in women treated for breast cancer: Preliminary results of the feasibility EPIONE trial
Ist Teil von
  • Annales de chirurgie plastique et esthétique, 2020-07, Vol.65 (4), p.e23-e31
Ort / Verlag
Elsevier Masson SAS
Erscheinungsjahr
2020
Link zum Volltext
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
  • Quality of life preservation after anti-cancer therapy is a major challenge for breast cancer survivors. Approximately 42–70% of patients who receive systemic therapy for breast cancer, including endocrine therapy, will develop vulvovaginal atrophy (VVA). For these patients, the commonly proposed gel-based treatments for topical applications are restrictive. Recently, innovative, non-hormonal therapeutic approaches, such as laser therapy, have emerged. The purpose of this feasibility study is to investigate the safety and efficacy of CO2 laser therapy in women with a history of breast cancer. This prospective monocentric study included 20 patients with vulvovaginal atrophy who were treated at Henri Mondor University Hospital between 2017 and 2018. We included patients with a vaginal health index (VHI) score<15 and a contraindication for hormone administration due to a history of breast cancer. Two carbon dioxide laser sessions were used. The treatment was delivered using the following settings: vaginal tightening, FinePulse (pulse width 0.9ms), and energy density of 11.5J/cm2 that allows coverage of 70% of the targeted vaginal area to be treated. All patients had their follow-up visit at one (M1), three (M3), and six (M6) months after the first treatment to evaluate efficacy of the treatment on vulvovaginal atrophy. Vaginal health index score and female sexual distress (FSD) score were used to assess treatment efficacy and its impact on sexual quality of life. A score≥11 was associated with sexual dysfunction. The vaginal health index and female sexual distress scores were evaluated at baseline, M1, M3, and M6 of follow-up. The mean age of the patients was 56.1±8.8 years (range, 27–69 years). Seventeen of the 20 patients had experienced menopause (mean menopausal age, 51.25±1.5 years). At inclusion, the mean vaginal health index and the female sexual distress scores were 10.58±1.71 and 21.36±15.10, respectively. Fourteen out of 20 patients (70%) had FSD scores≥11 at the baseline. At M1, the mean vaginal health index score increased significantly to 13.42±2.3 (P=0.03), which represented an improvement of 21% from the baseline. A persistent and significant improvement in the vaginal health index score was observed at M6, with the score increasing to 16.75±4.23 post-treatment (P<0.0001), representing a 34% improvement from the mean baseline score. The mean female sexual distress at M1 was 19.83±13.57, representing a 7% decrease compared to the baseline scores (P<0.01). At M3, the female sexual distress significantly decreased to 13.88±15.58, representing an improvement of 35% (P=0.006). It increased to 10.35±14.7 at M6, representing an improvement of 52% (P=0.001). At M3, 35% of the patients had a female sexual distress score>11, and at M6, only 15% had a female sexual distress score>11. No side effects were reported during follow-up. This pilot feasibility study showed that carbon dioxide laser treatment appears to be an effective and safe method to improve the trophicity and decrease vaginal mucosal dryness in women with vulvovaginal atrophy that developed after systemic breast cancer therapy. La préservation de la qualité de vie après un traitement anticancéreux est un défi majeur pour les survivantes du cancer du sein. Environ 42 à 70 % des patients qui reçoivent une thérapie systémique pour le cancer du sein, y compris une thérapie endocrinienne, développeront une atrophie vulvo-vaginale (AVV). Pour ces patientes, les traitements à base de gel couramment proposés pour les applications topiques sont restrictifs. Récemment, des approches thérapeutiques innovantes et non hormonales, telles que la thérapie laser, ont fait leur apparition. L’objectif de cette étude de faisabilité est d’étudier la sécurité et l’efficacité de la thérapie au laser CO2 chez les femmes ayant des antécédents de cancer du sein. Cette étude monocentrique prospective a porté sur 20 patientes atteintes d’AVV qui ont été traitées à l’hôpital universitaire Henri Mondor entre 2017 et 2018. Nous avons inclus des patientes ayant un indice de santé vaginale (IHV)<15 et une contre-indication à l’administration d’hormones en raison d’antécédents de cancer du sein. Deux séances de laser au dioxyde de carbone ont été utilisées. Le traitement a été administré selon les paramètres suivants : programme « vaginal Tight », FinePulse (pulse largeur de 0,9ms) et densité énergétique de 11,5J/cm2 qui permet de couvrir 70 % de la zone vaginale ciblée à traiter. Toutes les patientes ont eu leur visite de suivi à un (M1), trois (M3) et six (M6) mois après le premier traitement pour évaluer l’efficacité du traitement sur l’atrophie vulvo-vaginale. Le score d’indice de santé vaginale et le score de détresse sexuelle féminine (FSD) ont été utilisés pour évaluer l’efficacité du traitement et son impact sur la qualité de vie sexuelle. Un score≥11 a été associé à un dysfonctionnement sexuel. Les scores d’indice de santé vaginale et FSD ont été évalués avant traitement et mois1 M1, M3 et M6 du suivi. L’âge moyen des patientes était de 56,1±8,8 ans (min–max, 27–69 ans). Dix-sept des 20 patientes avaient déjà été ménopausées (âge moyen de la ménopause, 51,25±1,5 ans). Au moment de l’inclusion, les scores moyens du score d’indice de santé vaginale et du FSD étaient respectivement de 10,58±1,71 et 21,36±15,10. Quatorze patientes sur 20 (70 %) avaient un score de détresse sexuelle féminine≥11 au départ. À M1, le score d’indice de santé vaginale moyen a augmenté de manière significative pour atteindre 13,42±2,3 (p=0,03), ce qui représente une amélioration de 21 % par rapport au niveau de référence. Une amélioration persistante et significative du score d’indice de santé vaginale a été observée à M6, le score passant à 16,75±4,23 après le traitement (p<0,0001), ce qui représente une amélioration de 34 % par rapport au score moyen de départ. La moyenne su score FSD à M1 était de 19,83±13,57, ce qui représente une diminution de 7 % par rapport aux scores de base (p<0,01). À M3, le score de détresse sexuelle féminine a diminué de manière significative pour atteindre 13,88±15,58, ce qui représente une amélioration de 35 % (p=0,006). Il a augmenté à 10,35±14,7 à M6, ce qui représente une amélioration de 52 % (p=0,001). À M3, 35 % des patients avaient un score de détresse sexuelle féminine>11, et à M6, seuls 15 % avaient un score de détresse sexuelle féminine>11. Aucun effet secondaire n’a été signalé lors du suivi. Cette étude de faisabilité pilote a montré que le traitement par laser au dioxyde de carbone semble être une méthode efficace et sûre pour améliorer la trophicité et diminuer la sécheresse de la muqueuse vaginale chez les femmes atteintes d’atrophie vulvo-vaginale qui s’est développée après un traitement systémique du cancer du sein.
Sprache
Englisch
Identifikatoren
ISSN: 0294-1260
eISSN: 1768-319X
DOI: 10.1016/j.anplas.2020.05.002
Titel-ID: cdi_hal_primary_oai_HAL_hal_03492165v1

Weiterführende Literatur

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