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Profil épidémiologique et mycologique des dermatophytoses au CHU de Dijon (2007–2016)
Ist Teil von
Journal de mycologie médicale, 2017-09, Vol.27 (3), p.e34-e35
Ort / Verlag
Elsevier Masson SAS
Erscheinungsjahr
2017
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
L’objectif de ce travail a été d’étudier le profil épidémiologique et mycologique des dermatophytoses diagnostiquées au laboratoire de parasitologie-mycologie du CHU de Dijon.
Il s’agit d’une étude rétrospective qui couvre une période de 10 ans (2007–2016). Seuls les examens mycologiques positifs pour les dermatophytes ont été pris en compte pour cette étude (genres Epidermophyton, Microsporum et Trichophyton).
De janvier 2007 à août 2014, l’identification de ces micromycètes a été réalisée selon les caractères macro- et microscopiques des colonies fongiques. À partir de septembre 2014, leur identification a été réalisée par microscopie et spectrométrie de masse MALDI-TOF.
Parmi les 788 dermatophytes identifiés sur la période 2007-2016, les espèces les plus fréquemment isolées ont été Trichophyton rubrum (44 %), T. mentagrophytes (19 %), T. tonsurans (12 %), T. violaceum (12 %), T. soudanense (5 %), Microsporum canis (3 %) et M. audouinii var. langeroni (3 %).
Quelques dermatophytes zoophiles atypiques ont parfois été isolés à partir de lésions cutanées : T. equinum (cheval), T. erinacei (hérisson), T. mentagrophytes var. porcellae (cochon d’inde), et T. verrucosum (bovidés).
Au niveau clinique, les lésions ont été observées au niveau de l’ongle dans 35 % des cas, au niveau du cuir chevelu (34 % des cas) et au niveau cutané (31 % des cas).
Chez l’enfant et l’adolescent (patients de moins de 15 ans), l’atteinte dermatophytique a principalement touché le cuir chevelu (91 % des cas), et les 3 principales espèces incriminées ont été T. tonsurans (33 %), T. violaceum (30 %) et T. soudanense (11 %). Pour les patients de plus de 15 ans, les lésions ont prédominé au niveau des ongles (54 %) et de la peau (44 %). La principale espèce responsable d’onyxis a été T. rubrum (82 %), et en seconde intention T. mentagrophytes (16 %) ; ces 2 espèces sont également incriminées majoritairement dans les atteintes cutanées : T. rubrum (45 %) et T. mentagrophytes (42 %).