Sie befinden Sich nicht im Netzwerk der Universität Paderborn. Der Zugriff auf elektronische Ressourcen ist gegebenenfalls nur via VPN oder Shibboleth (DFN-AAI) möglich. mehr Informationen...
Ergebnis 4 von 6
VertigO : la revue électronique en sciences de l'environnement, 2005-09, Vol.16 (2), p.1-13
2005
Volltextzugriff (PDF)

Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Parcs agroforestiers sahéliens : de la conservation à l’aménagement
Ist Teil von
  • VertigO : la revue électronique en sciences de l'environnement, 2005-09, Vol.16 (2), p.1-13
Ort / Verlag
Les Éditions en environnement VertigO
Erscheinungsjahr
2005
Quelle
EZB Electronic Journals Library
Beschreibungen/Notizen
  • Au Nord-Cameroun, comme dans l’ensemble des zones semi-arides africaines, les agriculteurs ont depuis longtemps défriché les savanes arborées pour les mettre en culture. Ce défrichement a souvent été sélectif : les cultivateurs ont conservé les arbres peu gênants ou utiles. Par la suite, ils ont parfois enrichi ces systèmes agroforestiers en introduisant de nouvelles espèces ou en conservant une partie de la régénération naturelle. En fonction de la composition du peuplement arboré d’origine, des conditions écologiques, des savoirs et des besoins des populations et de leur environnement socio-économique, différents types de parcs arborés se sont ainsi construits, dont les plus connus sont les parcs à faidherbia (Faidherbia albida) et les parcs à karité (Vitellaria paradoxa). De 1950 à 1990, les Administrations forestières ont surtout cherché à protéger les arbres situés dans les champs et dans les formations naturelles, en interdisant la coupe. Ces politiques de conservation, si elles ont permis le maintien des parcs, ont eu aussi un effet contre-productif car les agriculteurs se sont sentis dépossédés de la gestion de leur patrimoine, si bien qu’ils n’ont plus conservé ou planté de jeunes arbres et que les peuplements ont vieilli. Des actions de recherche-développement montrent qu’il est possible de re-dynamiser la gestion de ces systèmes agroforestiers, à l’échelle des exploitations agricoles et à celle des communautés villageoises.  Cela suppose une sécurisation des droits sur l’arbre qui peut passer par la création de "forêts communautaires", instituées par la loi forestière camerounaise de 1994, et pouvant inclure le parc agroforestier villageois. Dès lors, il y a transfert de propriété des arbres de l’Etat vers la communauté, ce qui ouvre le droit à leur exploitation dans le respect d’un plan de gestion. Afin de préparer cette démarche, les pratiques traditionnelles raisonnées de gestion des arbres ont été décrites ; une méthode d’émondage conciliant conservation et développement du tronc, production de feuilles, de fruits et de bois a été testée, ce qui a permis de mesurer le stockage de biomasse sur pieds et la production annuelle. Une réflexion sur la combinaison des techniques de gestion dans le cadre d'un aménagement des parcs a été conduite et des pistes pour des modèles d’aménagement simplifié des parcs ont été proposées. Ces aménagements permettraient de concilier notamment la production par émondage de bois de feu, ressource rare, et la pérennité des parcs. Cette démarche recueille aussi l’appui des hauts responsables de l’Administration et des organismes de recherche et de développement, malgré la réticence d’une partie des agents administratifs de base qui craignent d’y perdre leur pouvoir et leurs avantages. Ces enjeux de changements demandent donc à être soutenus et devraient trouver un appui favorable auprès du Fonds pour l'Environnement Mondial puisqu'ils rentrent dans le champ de plusieurs conventions internationales : convention pour la diversité biologique, convention sur le changement climatique, convention de lutte contre la désertification.
Sprache
Französisch
Identifikatoren
ISSN: 1492-8442
eISSN: 1492-8442
DOI: 10.4000/vertigo.4410
Titel-ID: cdi_hal_primary_oai_HAL_hal_01420215v1

Weiterführende Literatur

Empfehlungen zum selben Thema automatisch vorgeschlagen von bX