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Devenir des internes de médecine du travail formés en France entre 2002 et 2004
Ist Teil von
Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, 2007, Vol.68 (2), p.110-118
Ort / Verlag
Paris: Elsevier Masson SAS
Erscheinungsjahr
2007
Quelle
Elsevier ScienceDirect Journals Complete
Beschreibungen/Notizen
Depuis une décennie, le déficit en médecins du travail a incité les pouvoirs publics à multiplier les voies de formation au métier de médecin du travail. Les enseignants de médecine du travail ont observé un effet secondaire de ce dispositif sous la forme d′une réorientation de certains internes à l′issue de leur formation vers d′autres spécialités. L′objectif de cette étude était de dresser un bilan de ce dernier phénomène et d′obtenir l′avis des anciens internes sur leur formation.
Un questionnaire portant sur la formation reçue et l′exercice professionnel actuel a été adressé à 338 internes ayant obtenu le diplôme d′études spécialisées (DES) de médecine du travail en 2002, 2003, 2004 dans chacune des régions de France.
Au total, 253 réponses ont été obtenues (taux de réponse de 75 %). Les médecins, dans leur grande majorité, étaient satisfaits de leurs conditions d′exercice, mais 9 % des anciens internes avaient quitté la discipline à l′issue de la formation et 8 % envisageaient de le faire. Les médecins jugeaient que l′enseignement pratique (stages) et l′enseignement théorique les avaient correctement préparés à leur exercice professionnel pour respectivement 76 % et 62 % d′entre eux.
Le pourcentage de médecins ayant quitté la spécialité à l′issue de leur DES, ou envisageant de le faire, est similaire à celui observé dans d′autres spécialités. Certains médecins expriment des incertitudes sur leur avenir professionnel, en particulier en fonction de l′évolution de la discipline secondaire à la réforme de la médecine du travail. Les médecins interrogés dans cette étude apparaissent très majoritairement satisfaits de leurs conditions d′exercice et de leur formation.
Ten years ago, the only way of specializing in occupational medicine was to do an internship in this field. In order to deal with the persistent shortage of occupational physicians, the French government has created over the past decade new, and shorter, training pathways. Post-graduate teachers in occupational medicine have observed an adverse effect of these new pathways,
i.e. the fact that some trainees leave occupational medicine at the end of their internship. The purposes of this study were to quantify this phenomenon and to obtain the opinions of former trainees as regards their specific training programme experience.
A questionnaire concerning the opinion of former trainees regarding their training in occupational medicine and their professional curriculum was sent to 338 specialists who had completed their internship in France in 2002, 2003 or 2004.
Overall, 253 replies were obtained (75% return rate). Most of the physicians were satisfied with their career. However, 9% of physicians had left their practice since the end of internship and 8% anticipated a moderate-to-definite likelihood to do so within a few years. Respectively 76% and 62% of physicians considered that their practical and theoretical training had adequately prepared them for their current professional activities.
The rate of physicians who leave occupational medicine in the years after their internship, or who anticipate to do so is similar to other specialities. Some physicians are still undecided, and wait for the results of the current reform in occupational medicine. Generally the majority of physicians are satisfied with their training and career.