Sie befinden Sich nicht im Netzwerk der Universität Paderborn. Der Zugriff auf elektronische Ressourcen ist gegebenenfalls nur via VPN oder Shibboleth (DFN-AAI) möglich. mehr Informationen...
Une étude de la polyandrie et de la compétition pour les sites de reproduction a été réalisée dans une population naturelle sédentaire de truite commune à l'aide de quatre marqueurs microsatellites. La probabilité moyenne combinée d'exclusion de ces quatre marqueurs était de 0,91 et 0,97 dans deux échantillons de référence de reproducteurs. Tous les ceufs de 22 frayères ont été collectés. Pour dix des frayères, des échantillons d'ADN de mères potentielles, c'est-à-dire de femelles montrant un comportement reproducteur sur ces frayères, ont été obtenus. Les génotypes observés aux quatre locus chez ces mères potentielles se sont avérés compatibles avec les génotypes des oeufs correspondant dans quatre cas et, pour chacun d'eux, un phénomène de polyandrie impliquant la participation de deux mâles a été mis en évidence. Pour chacune de ces frayères, nous avons pu assigner un génotype paternel unique à chaque oeuf et quantifier la contribution de chaque mâle en appliquant un test séquentiel d'analyse de paternité multiple. Les pourcentages d'oeufs fécondés du mâle " majoritaire " variait de 60 à 92 pour cent. Le nombre total d'oeufs trouvés dans les quatre frayères représentait 11-21 pour cent de la fécondité totale des mères. Ceci indique que ces femelles répartissent leur ponte sur plusieurs frayères. Huit cas de surcreusement de frayères ont été détectés parmi les 22 frayères étudiées suggérant une forte compétition des femelles pour les sites de reproduction