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Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Arthrose digitale érosive et/ou inflammatoire : une forme particulière plus sévère ? Étude transversale des données à l’inclusion dans la cohorte DIGICOD
Ist Teil von
  • Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993), 2022-12, Vol.89, p.A154-A155
Ort / Verlag
Elsevier Masson SAS
Erscheinungsjahr
2022
Link zum Volltext
Quelle
Elsevier ScienceDirect Journals Complete
Beschreibungen/Notizen
  • L’arthrose digitale érosive (ADE) = plus d’une articulation érosive sur des radiographies et l’arthrose inflammatoire (ADI) = plus d’une articulation avec synovite palpable sont fréquentes dans l’arthrose digitale (AD). Sont-elles des formes particulières de l’AD, en particulier par leur sévérité comme semblent l’indiquer certains travaux et correspondent-elles à un phénotype particulier ? Le débat existe depuis de nombreuses années. Identifier les facteurs associés à un risque d’ADE et d’ADI. Étude transversale monocentrique, en rhumatologie. Les données cliniques et radiographiques sont issues des données descriptives des patients à l’inclusion dans la cohorte DIGICOD (décrites précédemment [1]). Les données démographiques et les marqueurs de sévérité clinique et radiologique de l’AD ont été comparés à l’inclusion. Des analyses non ajustées (régression logistique) ont permis de rechercher les facteurs démographiques ou cliniques associés à une ADE (≥ 1 articulation érosive selon le score de Verbruggen) ou une ADI (≥ 1 articulation avec synovite) au seuil de 20 % (p ≤ 0,20), puis un modèle multivarié a été construit sur ces variables (avec ajustement sur l’âge, le sexe et l’IMC). Les résultats sont exprimés en odds-ratio (OR (intervalle de confiance IC95 %)). Au total, 425 patients analysés dont 195 avec arthrose digitale érosive (46 %), 185 avec arthrose inflammatoire (43 %) et 113 érosive et inflammatoire (27 %). Le risque d’ADE est réduit de moitié en cas d’emploi actuel ou passé sollicitant fortement les mains (OR 0,5 ; IC95 % 0,3 ; 0,8 [TS1]). Il est multiplié par 2,2 (1,2 ; 3,9) quand l’arthrose a entre 6 et 10 ans d’ancienneté par rapport à<6 ans [TS2], par 3,2 (1,6 ; 6,3) en cas de retentissement esthétique important de l’ADE (EVA esthétique 0–100 ≥ 80 vs<40), et par 1,6 en cas de force de préhension faible de la main dominante (< 35 kg chez hommes ; < 22kg chez femmes) (IC95 % 1,0 ; 2,6). Le risque d’ADI est multiplié par 1,05 (1 ; 1,1) pour chaque année d’âge supplémentaire, par 1,01 (1,0 ; 1,0) pour chaque unité supplémentaire de l’EVA de retentissement esthétique et par 2,9 (1,4 ; 6,0) chez les patients ayant un nombre élevé d’articulations douloureuses à la pression (≥ 7/30 versus < 2/30). Il n’a pas été observé d’association entre l’intensité de la douleur sur EVA ou la gêne fonctionnelle évaluée par l’index fonctionnel des arthropathies de la main (FIHOA) et le risque d’ADE ou d’ADI. Seule une tendance entre FIHOA plus élevé et ADE a été observée (p=0,056). Dans notre cohorte, il y a un % élevé d’ADE et d’ADI, probablement en partie dû à un recrutement en soins tertiaires, indiquant néanmoins une forte prévalence. Il existe une relation inverse ADE – sollicitations mécaniques indiquant l’intervention de facteurs inflammatoires/métaboliques dans sa genèse, ce que confirme l’association inverse force de préhension – ADE. Le risque d’ADE et ADI augmente avec l’ancienneté de la maladie et l’âge respectivement. ADE comme ADI sont associées à l’importance de la gêne esthétique, avec une association forte pour l’ADE. En revanche, aucune association significative n’a été observée avec la sévérité de la douleur ou du handicap fonctionnel.
Sprache
Französisch
Identifikatoren
ISSN: 1169-8330
DOI: 10.1016/j.rhum.2022.10.228
Titel-ID: cdi_elsevier_sciencedirect_doi_10_1016_j_rhum_2022_10_228
Format

Weiterführende Literatur

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