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Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Consommation de substances psychoactives pendant la grossesse
Ist Teil von
  • Journal of obstetrics and gynaecology Canada, 2011-04, Vol.33 (4), p.385-405
Ort / Verlag
Elsevier Inc
Erscheinungsjahr
2011
Link zum Volltext
Quelle
Free E-Journal (出版社公開部分のみ)
Beschreibungen/Notizen
  • Résumé Objectif Accroître la sensibilisation à la consommation problématique de substances psychoactives pendant la grossesse et les connaissances à ce sujet, et formuler des recommandations factuelles pour la prise en charge de ce difficile problème clinique à l’intention de tous les fournisseurs de soins de santé Options La présente directive clinique analyse l’utilisation d’outils de dépistage, l’approche générale envers les soins et les recommandations pour la prise en charge clinique de la consommation problématique de substances psychoactives pendant la grossesse Issues Recommandations factuelles pour le dépistage et la prise en charge de la consommation problématique de substances psychoactives pendant la grossesse et la lactation Résultats Des recherches ont été menées dans Medline, PubMed, CINAHL et The Cochrane Library en vue d’en tirer les articles publiés depuis 1950 au moyen des mots clés suivants : « substance-related disorders », « mass screening », « pregnancy complications », « pregnancy », « prenatal care », « cocaine », « cannabis », « methadone », « opioid », « tobacco », « nicotine », « solvents », « hallucinogens » et « amphetamines ».Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques et aux essais comparatifs randomisés / essais cliniques comparatifs.Des recherches subséquentes visant les études observationnelles ont également été menées en raison de la rareté des ECR dans ce domaine d’étude.Les articles ont été restreints aux études menées chez l’homme publiées en anglais.Des articles additionnels ont été identifiés manuellement par l’analyse des listes de références des articles sélectionnés.Les recherches ont été mises à jour de façon régulière et leurs résultats ont été incorporés à la directive clinique jusqu’en décembre 2009.La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l’intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, dans des registres d’essais cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Valeurs La qualité des résultats a été évaluée au moyen des critères décrits dans le rapport du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs.Les recommandations visant la pratique ont été classées conformément à la méthode décrite dans ce rapport (Tableau 1). Avantages, désavantages et coûts La présente directive clinique a pour but d’accroître les connaissances et le degré d’aisance des fournisseurs de soins de santé aux femmes enceintes qui présentent des troubles liés à la consommation de substances psychoactives L’amélioration de l’accès aux soins de santé et à une aide pour l’obtention d’un traitement adéquat de l’assuétude mène à une baisse des coûts de santé et des taux maternels et néonatals de morbidité et de mortalité. Recommendations 1. Toutes les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer devraient périodiquement faire l’objet d’un dépistage de la consommation d’alcool, de tabac, de médicaments d’ordonnance et de drogues illicites. (III-A) 2. Lorsque le dépistage de la consommation de substances psychoactives s’avère cliniquement indiqué, le dépistage de drogue dans l’urine constitue la méthode à privilégier. (II-2A) Le consentement éclairé de la patiente devrait être obtenu avant que la tenue d’un dépistage toxicologique maternel ne soit demandée. (III-B) 3. Les politiques et les obligations juridiques liées au dépistage toxicologique chez les nouveau-nés peuvent varier d’un territoire de compétence à l’autre, et les fournisseurs de soins devraient se familiariser avec les règlements en vigueur dans leur région. (III-A) 4. Les fournisseurs de soins de santé devraient utiliser une approche flexible envers les soins à offrir aux femmes qui connaissent des problèmes de consommation de substances psychoactives. De plus, ils devraient favoriser l’utilisation de toutes les ressources communautaires disponibles. (II-2B) 5. Les femmes devraient se voir offrir des conseils au sujet des risques qu’occasionne la consommation de drogues pendant les périodes périconceptionnelle, antepartum et postpartum. (III-B) 6. Le counseling visant l’abandon du tabagisme devrait être considéré comme étant l’intervention de première intention pour ce qui est des femmes enceintes qui fument. (I-A) Le recours à la thérapie de remplacement de la nicotine et/ou à la pharmacothérapie peut être envisagé lorsque le counseling échoue. (I-A) 7. Le traitement de substitution à la méthadone devrait constituer la norme de diligence pour ce qui est des femmes qui présentent une dépendance aux opioïdes pendant la grossesse. (II-IA) L’utilisation d’autres préparations opioïdes à libération prolongée peut être envisagée lorsque la méthadone n’est pas disponible. (II-2B) 8. La désintoxication visant les opioïdes ne devrait être mise en oeuvre qu’auprès de certaines femmes, et ce, en raison du risque élevé de rechute. (II-2B) 9. Les femmes qui présentent une dépendance aux opiacés devraient être avisées que les nouveau-nés exposés à l’héroïne, aux opioïdes d’ordonnance, à la méthadone ou à la buprénorphine pendant la grossesse font l’objet d’une étroite surveillance visant à déceler les symptômes du sevrage néonatal (syndrome d’abstinence néonatale). (II-2B) Les hôpitaux offrant des soins obstétricaux devraient élaborer un protocole pour l’évaluation et la prise en charge des nouveau-nés exposés aux opiacés pendant la grossesse. (III-B) 10. La planification prénatale de l’analgésie intrapartum et postpartum peut être offerte à toutes les femmes, en consultation avec les fournisseurs de soins appropriés. (III-B) 11. Les risques et les avantages de l’allaitement devraient être pondérés de façon personnalisée, puisque le traitement de substitution à la méthadone ne constitue pas une contre-indication à l’allaitement. (II-3B)
Sprache
Französisch
Identifikatoren
ISSN: 1701-2163
DOI: 10.1016/S1701-2163(16)34856-3
Titel-ID: cdi_elsevier_sciencedirect_doi_10_1016_S1701_2163_16_34856_3
Format
Schlagworte
Obstetrics and Gynecology

Weiterführende Literatur

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