Details

Autor(en) / Beteiligte

• SANOU, Kwéssé Moïse
• LOMPO, Mamadou

Titel

PERCEPTION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE PAR LES PRODUCTEURS DU COTON (GOSSYPIUM HIRSUTUM L.) DANS LA REGION DU SUD-OUEST AU BURKINA FASO

Ist Teil von

• Kurukan Fuga, 2024-09, Vol.3 (11), p.21-36

Erscheinungsjahr

2024

Beschreibungen/Notizen

• phénomènes tels que les fortes pluies et les poches de sécheresse constitue une contrainte climatique majeure pour la productivité agricole. Cela se traduit par la réduction progressive de l’aire de production des cultures comme le coton dans la partie nord du pays, entraînant le déplacement des zones cotonnières vers le sud et le sud-ouest. L’objectif de cette étude est d’analyser la perception des producteurs du coton du changement climatique dans la région du sud-ouest du Burkina Faso. L’approche méthodologique utilisée est basée sur la recherche documentaire, la collecte quantitative des données pluviométriques journalières (1991-2020) des stations de Gaoua, Dano et Dissin, de la température moyenne de Gaoua et les enquêtes sociologiques réalisées auprès de 202 producteurs de coton. Les résultats montrent que le changement climatique est perçu par les producteurs de coton à travers la modification des paramètres agroclimatiques et leurs impacts sur le coton. Les différentes manifestations énumérées sont les débuts tardifs (57 %) et les fins précoces (84 %), la baisse du nombre de jours pluvieux (100 %), l’augmentation de la température (100 %) et de la vitesse des vents (23 %). Les évènements extrêmes comme les inondations (14 %) et les séquences sèches (34 %) ont aussi été évoqués. Ces différentes modifications ont pour conséquences la baisse de la production du coton (98 %) et la baisse de la fertilité des sols (95 %), l’érosion hydrique et éolienne (13 %), la mortalité des plants (24 %), la perte des récoltes (25 %). Selon les Agents Techniques du Coton, le climat actuel de la région est caractérisé par une variabilité accrue avec de faux départs de saison, entraînant des pertes de semis et rendant difficile le respect du calendrier agricole recommandé par les services techniques