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La majesté du diable dans la philosophie de la révélation de Schelling
Ist Teil von
Revue philosophique de la France et de l'étranger, 2009-05, Vol.134 (2), p.191-205
Ort / Verlag
Evry: Presses Universitaires de France
Erscheinungsjahr
2009
Link zum Volltext
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
La majesté du diable dans la philosophie de la révélation de Schelling La Philosophie de la Révélation propose une véritable philosophie de la fonction diabolique. Le diable est le principe des religions païennes (le « prince de ce monde ») en même temps que celui du mal (l’origine, la racine du mal, le « mal radical »). Cette double fonction donne la mesure de l’ Erhabenheit du diable, sa « majesté », qui traduit l’idée du mot grec kyriotès, de souveraineté. Cette analyse s’oppose aux représentations qui manquent le principe de la majesté diabolique. Négativement, le diable n’est ni une créature ni un principe éternellement mauvais. Positivement, Schelling repense en termes philosophiques, par sa théorie des Potenzen divines, les interprétations traditionnelles non spéculatives : le diable ne diffère pas de la première puissance réactivée par l’homme alors même qu’elle devait se reposer en lui ; c’est conformément à l’essence de cette puissance, qui est ce qui ne doit pas mais peut être manifeste, qu’il ravage l’homme. Pour jouir d’une existence usurpée, le diable ne peut qu’user du soupçon, du mensonge et de la jalousie, vouloir tenter et perdre l’homme. Cette nécessité en fait l’outil paradoxal de la révélation.