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Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Maladies inflammatoires systémiques en réanimation : étude rétrospective sur 98 patients
Ist Teil von
  • La revue de medecine interne, 2016-06, Vol.37, p.A63-A63
Ort / Verlag
Elsevier SAS
Erscheinungsjahr
2016
Link zum Volltext
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
  • Les maladies inflammatoires systémiques peuvent entraîner des défaillances d’organes secondaires soit à une poussée de la maladie soit à des complications des traitements, ainsi elles peuvent nécessiter un séjour en réanimation. Peu d’études ont été consacrées à ce sujet. L’arsenal thérapeutique s’est élargi depuis les années 2000, nous disposons maintenant de traitements plus immunosuppresseurs. Nous proposons de décrire les types de maladies inflammatoires systémiques en réanimation, d’identifier les raisons d’admission, les traitements reçus, l’évolution et la mortalité. Étude observationnelle rétrospective à partir du tableau de bord d’un service de 10 lits de réanimation médicale d’un CHU de juin 2004 à juin 2015. Les critères d’inclusion étaient les suivants : patients majeurs, hospitalisés dans le service de réanimation, maladies inflammatoires systémiques selon les critères de classification en cours ; et les critères d’exclusion : patients avec greffe d’organe solide ou transplantés de mœlle, manque de données, critères diagnostiques incomplets. Une analyse groupée des données a été réalisée pour des séjours multiples en réanimation au cours d’une même hospitalisation. Les données démographiques et cliniques ont été extraites du dossier médical informatisé. Sur 6053 séjours en réanimation, 98 patients correspondaient aux critères d’inclusions avec 108 séjours (2 %). La population était à prédominance féminine 58 % (n=63) et avait un âge moyen de 55±19ans [extrêmes : 19–82]. Les pathologies les plus représentées étaient le lupus érythémateux systémique pour 25 % (27 séjours chez 21 patients), les vascularites à ANCA pour 15 % (16 séjours chez 15 patients), le syndrome des antiphospholipides pour 12 % (13 séjours chez 11 patients), puis venaient les myosites inflammatoires pour 11 %, les polyarthrites rhumatoïdes pour 10 %, les cryoglobulinémies mixtes pour 6 %, les sclérodermies pour 5 %, le syndrome de Gougerot-Sjögren pour 5 %, la maladie de Behçet pour 3 %, les périartérites noueuses pour 3 %, les purpuras vasculaires pour 2 %, la maladie de Goodpasture pour 1 %, la maladie de Horton pour 1 %, et la maladie de Still de l’adulte pour 1 %. La durée d’évolution de la maladie était en moyenne de 55±93 mois [extrêmes : 0 à 554 mois]. Les 3 causes principales d’admission étaient : une poussée de la maladie (43 %), une infection (43 %) ou les deux associées (15 %). Dans 26 % des cas, la maladie inflammatoire systémique était découverte en réanimation. Les défaillances d’organes responsables d’une admission étaient respiratoires dans 72 % des cas, hémodynamiques dans 56 % des cas, rénales dans 30 % des cas et neurologiques dans 24 % des cas. Le score IGS2 à l’admission était à 41,6±18,6 points et le LOD à 6,1±3,6 points. Le taux de mortalité était respectivement de 29 % (n=31) en réanimation et de 32 % (n=35) à J28. Notre étude porte sur un nombre important de patients. Il est cependant difficile de dégager des idées claires en raison du caractère très hétérogène des pathologies. Notre étude montre que les maladies inflammatoires systémiques peuvent conduire les patients en réanimation. Elles représentent 2 % de la population d’un service de réanimation médicale. La mortalité est alors très élevée. La population de notre étude est comparable à celle retrouvée dans d’autres études en termes d’âge et de sexe ratio. Les syndromes des antiphospholipides sont plus nombreux avec comme présentation principale un CAPS ; 1 patiente récidive 3 fois à distance ce qui augmente leur nombre total de CAPS. Les polyarthrites rhumatoïdes sont au contraire, moins nombreuses car plus de la moitié des patients ont dû être exclus en raison de manque de données. Comme dans l’étude de Quintero et al., la détresse respiratoire, quelle qu’en soit l’origine, est le motif d’hospitalisation le plus courant [1]. Schématiquement la moitié des patients vient pour une poussée de leur maladie et l’autre moitié pour une infection. Le nombre important d’infections chez ces patients immunodéprimés souligne l’importance de la prophylaxie antibiotique et des vaccinations. Les maladies inflammatoires systémiques sont un challenge en réanimation car rares et graves. Les 2 motifs principaux d’hospitalisation sont une poussée de la maladie et une infection. Une collaboration étroite entre réanimateur et interniste est indispensable pour permettre un diagnostic précoce et une prise en charge la plus adaptée.
Sprache
Französisch
Identifikatoren
ISSN: 0248-8663
eISSN: 1768-3122
DOI: 10.1016/j.revmed.2016.04.280
Titel-ID: cdi_crossref_primary_10_1016_j_revmed_2016_04_280
Format

Weiterführende Literatur

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