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La pancréatite chronique auto-immune : à propos de 3 cas
Ist Teil von
La revue de medecine interne, 2016-06, Vol.37, p.A145-A145
Ort / Verlag
Elsevier SAS
Erscheinungsjahr
2016
Link zum Volltext
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
La pancréatite auto-immune (PCAI) est une forme particulière et rare de la pancréatite chronique (moins de 5 % des cas) qui a été récemment individualisée.
Préciser les caractéristiques cliniques, biologiques, morphologiques et thérapeutiques de la PCAI, à travers les observations de 3 malades suivis dans une unité tunisienne d’hépato-gastro-entérologie.
1 : Il s’agit d’un homme âgé de 45ans, qui consulte pour des épigastralgies transfixiantes. La biologie montrait une cholestase anictérique (des GGT à 1,5 fois la normale (N) et des PAL à 3N). La lipasémie était normale. L’échographie abdominale montrait une dilatation des voies biliaires intra et extra hépatiques (VBIEH). Le complément par une bili-IRM montrait un aspect de pancréatite auto-immune pseudo-tumorale avec une sténose monoliforme du canal pancréatique principal. Les IgG4 étaient élevés. Le patient a été traité par une corticothérapie pendant 5 mois. L’évolution était favorable avec une disparition des épigastralgies, une régression de la cholestase (GGT normales et PAL 1,2N). La bili-IRM de contrôle a montré une régression de la tuméfaction pancréatique et de la sténose monoliforme.
Observation 2 : Il s’agit d’un homme âgé de 65ans, présentant un diabète insulino-dépendant qui consultait pour des douleurs abdominales aiguës avec une cholestase biologique anictérique (GGT 14N et PAL N). La lipasémie était normale. L’échographie abdominale montrait une vésicule biliaire à paroi épaissie à contenu lithiasique avec une dilatation des VBIEH. La bili-IRM montrait un aspect de pancréatite auto-immune pseudo-tumorale associé à une cholangite. Le dosage des IgG4 était normal. Le patient a été traité par une corticothérapie pendant 6 mois avec persistance d’une cholestase anictérique (GGT 11N) et du même aspect radiologique à la bili-IRM de contrôle indiquant une nouvelle cure de corticothérapie associée à des immunosuppresseurs et l’acide urso-désoxycholique.
Observation 3 : Il s’agit d’un homme âgé de 20ans consulte pour des épigastralgies transfixiantes en rapport avec une pancréatite aiguë (lipasémie à 3N). La TDM abdominale faite à 48heures a montré un pancréas tuméfié hétérogène et le complément d’exploration par une bili-IRM a montré un pancréas pseudo-tumoral. Le dosage des IgG4 était normal. Le patient a été mis sous corticothérapie forte dose avec une bonne évolution clinico-biologique et morphologique.
La PCAI doit être systématiquement évoquée devant toute formation tumorale pancréatique, dans un contexte épidémiologique, clinique, sérologique et radiologique ne cadrant pas complètement avec un adénocarcinome pancréatique. Il importe donc, malgré sa rareté, de reconnaître ce diagnostic étant donné sa sensibilité caractéristique à la corticothérapie.