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Avec le lait de vache et l’arachide, l’œuf de poule est l’un des trois principaux allergènes alimentaires de l’enfant. Les symptômes de l’allergie alimentaire (AA) à l’œuf de poule sont surtout ceux de l’allergie immédiate IgE-dépendante. L’hypersensibilité allergique non IgE-dépendante est rare. Il existe au moins deux phénotypes d’AA à l’œuf : les patients allergiques à l’œuf cru et cuit (où l’ovomucoïde est le plus souvent en cause) et ceux qui réagissent à l’œuf cru, mais tolèrent l’œuf cuit. Le diagnostic de l’AA IgE-dépendante à l’œuf est facile. Il est basé sur : i) l’interrogatoire ; ii) les prick-tests (PT) cutanés d’allergie ; iii) le dosage des IgE sériques spécifiques (IgE) ; iv) le test de provocation par voie orale (TPO) sous surveillance étroite en milieu spécialisé qui constitue la référence diagnostique. La combinaison des résultats des PT et des dosages d’IgE permet de déterminer des valeurs seuil au-dessus desquelles la probabilité d’avoir un TPO positif est élevée (supérieure à 90 % ou plus), ce qui permet d’éviter la réalisation d’un test oral de provocation à l’œuf. Le dosage des IgE des différents allergènes de l’œuf (Gal d 1 à Gal d 6) et les techniques de dosage par microarray permettent d’affiner le diagnostic des formes cliniques : i) allergie à l’œuf cru et cuit, ii) allergie à l’œuf cru et tolérance de l’œuf cuit. Globalement, le pronostic de l’AA à l’œuf est bon puisque les trois-quarts des patients guérissent avant l’âge de 18ans. Les enfants allergiques à l’œuf cru mais qui tolèrent l’œuf cuit ont un meilleur pronostic. Au cours des AA persistantes, les protocoles d’induction de tolérance à l’œuf de poule permettent d’obtenir la guérison ou d’augmenter la dose d’allergène que le sujet peut tolérer. Les enfants ayant une allergie à l’œuf ont un risque accru de développer des symptômes d’atopie (rhinite, asthme, eczéma), d’autres AA, ou des allergies aux pneumallergènes.
Together with cow's milk and peanuts, hen's eggs are one of the three principal food allergens affecting children. The symptoms of food allergy (FA) to hen's eggs are above all those due to an IgE-dependant immediate allergy; non-IgE-dependant allergic hypersensitivity is rare. There are at least two phenotypes of FA due to eggs: patients allergic to raw and to cooked eggs (where ovomucoid is usually the cause) and those who react to raw eggs but tolerate cooked eggs. The diagnosis of IgE-dependant FA to egg is easy. It is based on: i) the clinical history; ii) allergy skin prick-tests (SPT); iii) assay for specific serum IgE (IgE); iv) an oral provocation test (OPT) done under close supervision in a specialized center being the diagnostic reference. A combination of the results of the SPT and the serum IgE makes it possible to estimate the threshold values above which the probability of having a positive OPT is high (above 90%). IgE assays for various egg allergens (Gal d 1 to Gal d 6) and microarray assay methods provide means to refine the diagnosis according to its various clinical forms: i) allergy to both raw and cooked eggs; ii) allergy to raw eggs and tolerance to cooked eggs. Overall, the prognosis of FA to eggs is good since three-quarters of the patients outgrow this allergy before 18years of age. Children allergic to raw eggs but who tolerate cooked eggs have the better prognosis. In cases with persistent hen's egg FA, tolerance induction protocols provide a way to cure this allergy or at least to an increase of the amount of allergen the patient can tolerate. Children who are allergic to eggs are at increased risk for the development of atopic conditions (rhinitis, asthma and eczema) due to other foods or to airborne allergens.