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Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Intérêt du dossier pharmaceutique dans la conciliation médicamenteuse à l’entrée du patient en service de médecine aiguë
Ist Teil von
  • Le pharmacien hospitalier & clinicien, 2016-03, Vol.51 (1), p.68-68
Ort / Verlag
Elsevier Masson SAS
Erscheinungsjahr
2016
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
  • Créé par la loi du 30 janvier 2007, le dossier pharmaceutique (DP) est un outil exploité principalement en officine. Depuis octobre 2012, les pharmaciens des pharmacies à usage intérieur (PUI) peuvent accéder au DP. Il permet de recenser le traitement délivré par une officine sur les quatre derniers mois, en précisant la date de dispensation, la spécialité et le dosage délivré. Évaluer l’intérêt du DP comme source de conciliation. Lors des conciliations d’entrée dans le service de médecine aiguë (48 lits), la liste exhaustive des médicaments pris par le patient, appelée bilan médicamenteux optimisé (BMO), est collectée grâce à différentes sources d’informations : dossier patient (papier ou informatisé), courrier d’hospitalisation externe, contact avec le médecin traitant et/ou le pharmacien d’officine, entretien avec le patient et/ou la famille, ordonnance du patient, médicaments personnels apportés et dossier pharmaceutique (DP).Un minimum de 3 sources est requis pour établir un BMO, qui est ensuite comparé à l’ordonnance des médicaments à l’admission (OMA) saisie sur le logiciel Phedra®. Les conciliations sont effectuées dans les 48h après l’admission dans le service. Les divergences constatées entre BMO et OMA peuvent être intentionnelles (DI) ou non intentionnelles (DNI). Les DNI sont signalées aux prescripteurs pour correction. Durant 3 mois, les patients conciliés ont été répartis en 2 groupes : groupe « DP » si le DP pouvait être utilisé comme source d’informations et groupe « non DP » dans le cas contraire. Nous avons concilié au total 40 patients d’âge moyen de 60ans (ratio H/F=2,1), 25 ont pu fournir une carte vitale. Sur ces 25, 20 DP ont pu être exploités (groupe « DP »). Le nombre moyen de sources d’informations utilisées était de 3,9 dans le groupe « DP » et de 2,8 dans le groupe « non DP ». En moyenne, le BMO comportait 8,7 lignes de médicaments dans le groupe « DP » et 6,7 dans le groupe « non DP ». Au total, nous avons relevé 192 DI et 23 DNI. Dans le groupe « non DP », nous avons détecté 2 DNI. Dans le groupe « DP », nous avons détecté 21 DNI (soit 91 % des DNI totales) dont 20 grâce au DP confronté à une autre source. Parmi ces 20 DNI, 10 n’auraient pas pu être détectées en l’absence de consultation du DP (50 %). Ces 20 DNI résultaient de l’omission d’un médicament sur l’OMA (n=10) ou d’un dosage erroné (n=10). Malgré certaines informations manquantes dans le DP (posologie, durée du traitement, coordonnées de la pharmacie), il représente, en le confrontant à d’autres données (entretien patient, ordonnance), une source très intéressante pour détecter des erreurs médicamenteuses. Et ce, d’autant plus, chez les patients ne connaissant pas leur traitement ou qui ont un dossier médical très peu renseigné.
Sprache
Französisch
Identifikatoren
ISSN: 2211-1042
DOI: 10.1016/j.phclin.2016.01.017
Titel-ID: cdi_crossref_primary_10_1016_j_phclin_2016_01_017

Weiterführende Literatur

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