Details

Autor(en) / Beteiligte

• Even, P.
• Chaumontet, C.
• Azzout-Marniche, D.
• Blais, A.
• Piedcoq, J.
• Tomé, D.
• Gaudichon, C.

Titel

Un régime à teneur faible en protéine et en méthionine induit une augmentation de la prise alimentaire, de la dépense énergétique et de FGF21 et une baisse de l’IGF-1 et affecte peu l’adiposité chez les souris femelles BalbC

Ist Teil von

• Nutrition clinique et métabolisme, 2019-03, Vol.33 (1), p.83-83

Ort / Verlag

Elsevier Masson SAS

Erscheinungsjahr

2019

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Quelle

Elsevier ScienceDirect Journals Complete

Beschreibungen/Notizen

• Expérimental/mécanismes cellulaires et moléculaires. Les régimes faibles en protéine sont soupçonnés d’augmenter la prise alimentaire et le gain de masse grasse, une réponse qui pourrait être exacerbée selon la qualité des protéines, comme les protéines de soja avec une teneur réduite en méthionine. Le but de cette étude était de comparer, chez des souris femelles BalbC recevant un régime à teneur réduite en protéine et en méthionine, la prise alimentaire, la composition corporelle, la dépense énergétique, la sensibilité à l’insuline et les taux plasmatiques de FGF21 et d’IGF-1. Cinquante-six souris femelles BalbC de 7 semaines logées en cages individuelles ont été soumises pendant 8 semaines à 7 régimes dont la teneur en protéine a été modifiée en quantité (20 %, 6 %, 3 %) et en qualité (caséine, soja, soja complémenté en méthionine) (N° d’agrément du comité national d’éthique Cométhéa 13-012). Le poids et la prise alimentaire ont été mesurés 3 fois par semaine. Un test de tolérance au glucose a été effectué après 4 semaines de régime. La dépense énergétique et l’activité motrice ont été mesurées entre 4 et 8 semaines de régime. À la fin de l’étude, les souris ont été euthanasiées, le sang prélevé par ponction cardiaque pour le dosage de l’insuline, FGF21 et IGF-1. La composition corporelle a été déterminée par pesée des tissus. L’hypothalamus et des morceaux de foie, muscle, tissu adipeux blanc et brun ont été rapidement congelés dans l’azote liquide pour la mesure de l’expression des gènes. L’analyse statistique a été faite par analyse de variance sous R©. Une baisse de la teneur en protéine du régime de 20 % à 6 % a induit une augmentation de la prise alimentaire, n’a pas eu d’effet sur le poids total mais a induit une augmentation légère de l’adiposité, davantage chez les souris recevant les protéines de soja qu’avec la caséine. La dépense énergétique a augmenté proportionnellement à la prise alimentaire expliquant les effets limités sur le poids et la masse grasse. Les taux plasmatiques d’IGF-1 ont diminué et ceux de FGF21 ont augmenté avec la baisse de la teneur en protéine du régime. La teneur en méthionine des régimes a affecté les variations des taux de plasmatique de FGF21 mais pas celles d’IGF-1. Au niveau hypothalamique, des variations significatives de l’expression des neurotransmetteurs ont été observées pour les souris soumises à un régime contenant 3 % de protéine, avec en particulier une augmentation de l’expression de NPY et une baisse de celle de POMC, reflétant que, chez ces souris, l’augmentation de la prise alimentaire était insuffisante pour atteindre les besoins en protéine et assurer une croissance équivalente à celle observée dans les autres groupes. Une baisse de l’apport protéique induit chez la souris une augmentation de la prise alimentaire qui est compensée par une augmentation de la dépense énergétique ce qui se traduit par un impact limité sur la masse grasse. Ces effets semblent médiés par une augmentation de FGF21 qui est sensible la quantité et la qualité des protéines et une baisse de IGF-1 qui ne semble sensible qu’à la quantité des protéines.