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Annales de dermatologie et de vénéréologie, 2017-12, Vol.144 (12), p.S307-S308
2017
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Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Utilisation du microscope confocal dans la chirurgie de MOHS des lentigos malins
Ist Teil von
  • Annales de dermatologie et de vénéréologie, 2017-12, Vol.144 (12), p.S307-S308
Ort / Verlag
Elsevier Masson SAS
Erscheinungsjahr
2017
Quelle
Alma/SFX Local Collection
Beschreibungen/Notizen
  • La microscopie confocale in vivo (MCIV) est particulièrement adaptée au diagnostic du lentigo malin (LM). L’exérèse par la technique microchirurgicale de MOHS est une des méthodes de référence de la prise en charge du LM mais elle est rendue difficile par l’absence d’immunomarquage. Aussi, est-elle peu réalisée en France. À été développée, la technique du « spaghetti » comme autre approche d’exérèse adaptée aux marges réelles de la tumeur. C’est une technique en deux temps opératoires. Nous rapportons la combinaison de la définition des marges d’exérèse par MCIV et contrôle peropératoire par MC ex vivo (MCEV) en un seul temps. Tous les patients consécutifs atteints de LM confirmés histologiquement ou en MCIV ont été inclus. Les marges d’exérèse du LM étaient définies par l’absence de cellules intra-épidermiques pagétoïdes rondes ou dendritiques et a fortiori de faisceaux de cellules tumorales à la jonction dermo-épidermique visibles en périphérie de la lésion clinique. Un marquage au stylo dermographique définissait le tracé des limites de l’exérèse du « spaghetti ». Lors de l’exérèse était réalisée une micro-incision du « spaghetti » au moyen d’un bistouri bi-lame puis la totalité de la face épidermique de la pièce opératoire était examinée en MCEV de manière extemporanée. En l’absence de cellules tumorales visibles, une reconstruction opératoire en un temps était réalisée. Une analyse définitive de la pièce opératoire et de la totalité de la face externe du « spaghetti » excisé dans un deuxième temps au laboratoire d’anatomopathologie permettait de s’assurer de l’absence de cellules tumorales résiduelles en utilisant les techniques d’immunohistochimie classiques. Cinquante patients étaient inclus, soit 43 LM et 7 mélanomes développés sur lentigo malin (LMM). L’âge médian était de 72 ans (Q1 : 67–Q3 : 78). Le suivi moyen était de 39 mois (2–59). En moyenne, les lésions mesuraient 12,5mm (5–50). L’exérèse in sano était réalisée pour 48 patients (96 %). Les marges latérales de sécurité se trouvaient en moyenne à 2mm. Aucune récidive locale n’était rapportée. Nous avons manifestement un taux d’échec faible pour une technique qui nous a permis une prise en charge de LM en un seul temps opératoire avec une perte de substance réduite par rapport à celle induite par les recommandations actuelles. Le caractère reflétant des cellules du LM est un atout quant à la MCEV pour identifier les marges de cette tumeur, cette reflétance se comportant un peu comme un immunomarquage. On peut donc espérer dans l’avenir voir se développer la chirurgie de MOHS guidée par MCIV pour la prise en charge des LM. La MC est particulièrement adaptée à la prise en charge des LM en permettant son diagnostic, l’identification des marges in vivo et ex vivo, ce qui permet de réduire le nombre de récidives locales tout en limitant la perte de substance et ses conséquences esthétiques et fonctionnelles.
Sprache
Französisch
Identifikatoren
ISSN: 0151-9638
DOI: 10.1016/j.annder.2017.09.516
Titel-ID: cdi_crossref_primary_10_1016_j_annder_2017_09_516

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