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Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, 2020-10, Vol.81 (5), p.708-708
2020

Details

Autor(en) / Beteiligte
Titel
Risque biologique : bien interroger pour bien protéger
Ist Teil von
  • Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, 2020-10, Vol.81 (5), p.708-708
Ort / Verlag
Elsevier Masson SAS
Erscheinungsjahr
2020
Link zum Volltext
Quelle
Elsevier ScienceDirect Journals Complete
Beschreibungen/Notizen
  • La prévention du risque infectieux en laboratoire de recherche suscite quelques interrogations particulières et spécifiques afin de proposer des protocoles adaptés aux manipulations et expositions accidentelles. Ainsi, l’entérotoxine B de Staphyloccocus aureus est un agent de toxi-infection alimentaire. En cas de contamination accidentelle au laboratoire, au vu des voies d’exposition possibles, quels symptômes seront prééminents ? Quelle conduite adopter en cas d’exposition à l’anatoxine diphtérique ? Le traitement local sera-t-il suffisant ? Faut-il préconiser un traitement « préventif » par l’antitoxine diphtérique, une antibiothérapie complémentaire ? Pour déterminer les équipements de prévention nécessaires à la manipulation de parasites, faut-il se référer à leur seul groupe d’appartenance dans la liste des agents biologiques pathogènes ? Le risque principal n’est-il pas surtout lié à la forme évolutive manipulée ? Quelle conduite est adaptée à l’exposition accidentelle ? Avec Plasmodium falciparum par exemple, une chimioprophylaxie identique à celle prescrite lors d’un séjour en zone d’endémie est-elle nécessaire ? Quel protocole proposer à un agent issu d’une zone d’endémie palustre qui doit intégrer un insectarium assurant l’élevage d’Anophèle gambiae anthropophile ? Existe-t-il un risque de parasiter certains moustiques à partir d’un porteur submicroscopique et de permettre ensuite la transmission de la maladie au sein de l’insectarium ? Lors de l’utilisation de vecteurs d’arboviroses (Aedes, Culex…), faut-il généraliser les sérologies de contrôle aux opérateurs issus de zones d’endémie en amont de leur entrée dans l’insectarium ? Une autre conduite serait-elle plus adaptée ? Dans le domaine des vaccinations, les indications officielles ne tiennent jamais compte de la manipulation de souches vaccinales. Faut-il en effet vacciner en amont de l’utilisation d’une telle souche ou une exposition accidentelle ne représenterait-elle finalement qu’une « simple » vaccination, sans autre incidence ? D’autres éléments sont-ils importants à considérer ? Enfin des interrogations subsistent pour des risques plus « complexes » à appréhender comme la manipulation de protéines anormales (prion, TAU…). Quel est leur potentiel infectieux ? Un suivi biologique après exposition accidentelle est actuellement impossible. Un protocole post-accidentel éprouvé existe pour le prion. La protéine TAU présente-t-elle les mêmes risques ? Ce rapide survol de quelques risques biologiques spécifiques témoigne de l’originalité de la réflexion du médecin du travail et de la nécessaire collaboration avec les infectiologues. En effet, les analyses et interrogations bien pensées génèrent les réponses les plus circonstanciées.
Sprache
Französisch
Identifikatoren
ISSN: 1775-8785
DOI: 10.1016/j.admp.2020.03.720
Titel-ID: cdi_crossref_primary_10_1016_j_admp_2020_03_720

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